¿Quiénes Somos? - Contáctenos

Alonso se enoja con Hamilton tras el Gran Premio de Canadá

Fernando Alonso exprime sa déception après le Grand Prix

Après avoir franchi la ligne d’arrivée, Fernando Alonso a montré clairement sa frustration. Malgré sa huitième position, qui représente une amélioration par rapport à sa neuvième place en Espagne et qui lui permet d’enchaîner sa deuxième présence dans les points consécutifs, le pilote espagnol n’a pas caché son mécontentement concernant le comportement de Lewis Hamilton durant la course. Lorsque le Grand Prix a pris fin sous le régime de la voiture de sécurité, suite à l’abandon de Lando Norris, Alonso n’a pas hésité à critiquer son ancien coéquipier chez McLaren, en lui reprochant de ne pas avoir été suffisamment proche des voitures qui le précédaient.

À ce moment-là, Alonso, double champion du monde, occupait la septième place et tentait de profiter d’éventuelles pénalités imposées pour infractions en fin de course afin de grappiller quelques positions, notamment face à Charles Leclerc. Cependant, avec la rentrée de la voiture de sécurité lors du dernier tour, conformément à la réglementation, et après que toutes les voitures aient franchi la ligne d’arrivée, Hamilton et Alonso accumulaient un retard supérieur à sept secondes sur le pilote Ferrari monégasque. En conséquence, ils n’auraient pas pu bénéficier d’une possible pénalité de cinq secondes pour Leclerc, ce qui aurait pu leur permettre de récupérer une ou deux places en plus.

Alonso reproche à Hamilton d’avoir ralenti lors de la période de safety car

Néanmoins, Alonso n’a pas apprécié la conduite de Hamilton durant cette phase de safety car. « Hamilton ne retient pas la leçon : rester proche de la voiture qui précède », a commenté l’Espagnol, avant que son ingénieur Chris Conin ne lui réponde : « Oui, c’était frustrant. »

Malgré cela, il est important de souligner que Hamilton n’est pas entièrement à blâmer pour cette incompréhension entre deux champions du monde. Si le Britannique aurait pu se rapprocher davantage de la voiture précédente, Alonso se trouvait de toute façon dans une situation où il lui était impossible d’être à moins de cinq secondes de Leclerc. Sur la piste, sept pilotes en retard considéraient entre eux et les voitures de Ferrari se situaient : Oliver Bearman, Yuki Tsunoda, Franco Colapinto, Gabriel Bortoleto, Pierre Gasly, Isack Hadjar, ainsi que Lance Stroll, coéquipier d’Alonso, tous ayant un tour de retard.

Malgré tout, Alonso a saisi cette occasion pour critiquer la cadence imposée par Hamilton dans les derniers tours. Parmi cette groupée de voitures allant de Leclerc à Alonso, seul Gasly était légèrement plus proche de la voiture devant lui qu’Alonso, en ayant franchi la ligne d’arrivée à seulement 0,071 secondes derrière Bortoleto. À l’inverse, Tsunoda, récent finisher, était le plus éloigné, terminant à 1,739 secondes derrière la Haas d’Oliver Bearman.

Une meilleure synchronisation avec sa monoplace

En dépit de sa frustration, l’ancien pilote Ferrari a montré qu’il prenait encore une fois une course solide. Après un début de saison difficile, marqué par huit courses sans points, la tendance semble s’être inversée au fil des rendez-vous récents. Alonso paraît désormais plus confiant avec sa monoplace, surtout dans l’exercice des qualifications, avec notamment quatre passages consécutifs en Q3. C’est une bonne nouvelle pour l’écurie, qui a besoin de récolter des points de façon régulière, car elle occupe actuellement la huitième place du championnat des constructeurs avec un total de seulement 22 points.

Si Alonso, surnommé le Taureau des Asturies, retrouve la confiance au volant, Aston Martin pourrait bien connaître une deuxième moitié de saison plus fructueuse. La scuderia a souvent été critiquée pour ses difficultés à faire évoluer sa monoplace tout au long de l’année. Le prochain Grand Prix, prévu en Autriche, sera une étape clé pour déterminer si la progression est réelle. Si c’est le cas, l’écurie britannique sera sans aucun doute parmi celles à suivre de près, aussi bien cette saison qu’en 2026, lorsque de nouvelles réglementations entreront en vigueur et qu’Adrian Newey supervisera la conception de la toute nouvelle Aston Martin.»